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domingo, abril 17, 2016

SWITSERLAND, 5 DIAS, CINCO MUSEUS e algumas aproximações




Catedral de Lausanne, "Le bestiaire medieval"
Au Moyen Age, les animaux réels ou fantastiques sont partout: ciselés dans la pierre des églises, brodés sur les tissus précieux, peints dans les manuscrits enluminés. Car l’homme medieval entretient avec la faune domestique ou sauvage une relation constante aux multiples aspects. Cette relation, dans laquelle l’homme est tantôt dominant tantôt dominé, détermine la signification attribuée à chaque animal par l imaginaire humain.
En effet, ce ne sont pas l'observation et la description scientifique de l'animal et de son caractere qui intéressent les artistes médiévaux, mais le discours allégorique et spirituel qui se greffe sur la bête comme sur une figuration possible du comportement humain. L’animal est dès lors extrait de son milieu naturel pour ne plus devenir qu'un symbole éloquent.
Tour à tour envisagés comme bons ou mauvais, figurant le combat des vices et des vertus, évoquant aussi certains processus naturels (Les saisons et les phases de la vie) ainsi que certaines transformations, auxquels l'existence condamne ou appelle, les animaux sculptés symbolisent une conception du monde profondément ancrée dans l'âme humaine, fondée sur la lutte entre les ténèbres et la lumière et dynamisée par le triomphe sur la mort.
Dans les églises, les représentations animales rendent gloire à la puissance et à la grandeur de Dieu. Lart est conçu comme un enseignement religieux dont les animaux constituent des symboles à décrypter. Familiers ou imaginaires, ils sont interprétés en fonction des leçons dogmatiques ou morales qu’on peut en tirer. Ils viennent ainsi soutenir le discours des prêtres en tenant lieu d'illustrations immédiatement compréhensibles. Par leur beauté et leur signification, les animaux sont donc des images parlantes, des thèmes chargés de significations métaphoriques, des instruments ou des messagers de Dieu aux hommes.
Cest pourquoi la figuration animale est très presente à l'époque romane, que ce soit dans l’ameublement, comme support ou encore pour le décor des volumes architecturaux et des surfaces. À l'époque gothique, elle recule néanmoins sur les tympans au profit du Christ et de la Vierge, et elle est souvent reléguée dans des surfaces moins prestigieuses. Cependant, les gargouilles font leur apparition ainsi que les animaux funéraires. Les consoles et les stalles sont décorées d’animaux. Les animaux héraldiques et les animaux à titre d'attributs de saints prennent de l'importance.
De nombreuses espèces réelles ou fantastiques sont représentées car la distinction entre animaux familiers ou sauvages, communs ou exotiques, réels ou fabuleux, n'entre pas en ligne de compte. Dans une société oú les déplacements restent limités, qui pourrait prétendre, en effet, que le crocodile ou l'éLéphant existent mais que la licorne, le griffon ou le phénix sont des animaux imaginaires, alors que personne n'a vu ni les uns ni les autres (sauf rarissime exception)?
Les exemples du bien sont généralement le lion, la licorne, L'aigle, Le pélican, Le cerf, Le phénix, Le dauphin; ils symbolisent tous le Christ. Le coq, Le bélier, La fourmi, La salamandre symbolisent le bon chrétien. Tandis que Le dragon, L'ours, Le sanglier, Le crocodile, Le singe, Le basilic, représentent le mal et figurent le diable.
Cependant, ces symboles sont ambivalents et peuvent devenir tantôt positifs tantôt négatifs selon leur contexte.
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 

 
 
 
 
 

 
 
 
 
 



 

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